
Chaque année, dans de nombreux sites industriels ou bâtiments alimentés en haute tension, une scène bien connue se répète : des techniciens interviennent pour ouvrir les cellules HTA, nettoyer l’intérieur, vérifier “par précaution”.
Une routine bien rodée. Mais est-elle vraiment utile ? Et surtout : est-elle toujours pertinente ?
Un geste technique... qui n’a rien de neutre
Ouvrir une cellule HTA, c’est exposer des équipements sensibles à l’humidité, aux poussières, et surtout au risque humain.
Chaque manipulation augmente la probabilité d’un incident : erreur humaine, mauvaise fermeture, oubli, dysfonctionnement à la remise en service.
Des environnements propres = des risques faibles
Dans certains sites — tertiaires ou industriels modernes — l’environnement est propre, climatisé, faiblement exposé à la poussière. La pollution interne est minime. Dans ces cas, intervenir chaque année n’apporte pas de valeur ajoutée… si ce n’est de cocher une case sur une procédure.
La maintenance prédictive, une voie plus intelligente
Plutôt que d’ouvrir systématiquement, pourquoi ne pas observer, analyser, mesurer ? La thermographie infrarouge, l’analyse par ultrason etc... peuvent offrir des informations sans contact, sans arrêt de l’installation, et surtout avec un risque quasi nul.
Remettre en question les routines n’est pas un caprice, c’est du bon sens.
Il est temps de basculer d’une maintenance calendaire à une maintenance contextuelle, intelligente, prédictive.
Pour la sécurité, pour la performance, et pour la pertinence technique.